Saint Geneys est une commune dynamique, riche de ses associations...

Saint-Geneys-près-Saint-Paulien est une commune française située dans le département de la Haute Loire et la région Auvergne. Entre le Puy et La Chaise Dieu, c'est un de ces petits villages ruraux qui a gardé toute son âme et où il fait bon vivre.

Le nombre d'habitants qui s'élevait à 227 en 1999 n'a cessé d'augmenter pour atteindre au dernier recensement le chiffre de 321. 

Sur le plan géographique, d'une superficie de 17 km2, Saint-Geneys culmine à 900 mètres d'altitude (1109 m au sommet de Peyramont). Blotti au pied d'un volcan strombolien, le village possède une histoire et un patrimoine discrets et pourtant bien présents.

"Ce bourg médiéval sur plan carré, cerné d'un bâti mitoyen formant rempart dispose d'un urbanisme hérité des villes antiques (rues perpendiculaires) unique en Haute-Loire."

Reste à ouvrir l'oeil et au détour des rues, on rencontre:

- de nombreuses fontaines et croix, 

- une église du XIIeme siècle rénovée aux XIVeme et XVIIeme siècles,

- ce que les habitants appellent le "château": une grande maison bourgeoise datant de 1810, édifiée par la famille du Maréchal Fayolle,

- les restes des remparts moyenâgeux

- de nombreuses maisons, ex fermes, en pierre basaltique.

Les visiteurs les plus courageux peuvent gravir les pentes de Peyramont, mont qui domine le village et où sont érigées les "trois croix", voire entreprendre une randonnée sur le chemin des croix de la commune (une quinzaine de km à pied, à vélo...). 

Les plus gourmands se régalent aux restaurants: "la table de Léa", "les trois petits cochons" ou au salon de thé du village.....

Les branchés "déco" se font plaisir lors de la brocante annuelle des chasseurs ou au magasin de décoration.....

Futures mariées et invitées craquent pour une robe chez "Mademoiselle dentelle". Les  personnes en recherche de vêtements actuels et branchés se rendent aux magasins "les cocottes", "un air de campagne" ou à "ma belle campagne".

Le complexe Beauté  'ma belle campagne' comprend un Spa, un espace coiffure et mise en beauté .

Enfin, un espace de remise en forme a ouvert ses portes en septembre 2025.

Parce que chacun aime à connaître l'Histoire de son village et surtout écouter les histoires que racontent les plus sages et qui ont fait ce qu'est le village aujourd'hui, nous allons ici reprendre quelques évènements de la vie de Saint Geneys...

C'est à partir de la ville gallo-romaine de Jaliac que la paroisse s'est formée. La première mention que l'on rencontre remonte à 1038 : " Parochia S. Genessi de Jaliaco". En 1444, la petite ville de Saint Geneys obtient à son tour le droit de se fermer de murailles dont il reste aujourd'hui deux pans de portails sur les trois portes ayant existé avec le donjon au milieu (démoli en 1981).

En 1593, le village est démantelé par les troupes du "prince catholique" du duc de Nemours.

A la révolution, on retrouve l'appelation de "Saint-Geneix-pré-Saint-Just", et c'est sous Napoléon que la commune prend le nom qu'elle porte aujourd'hui.

Aujourd'hui encore, on peut retrouver les traces de cette Histoire...

Une particularité de Saint Geneys, et très rare dans le département: l'église ne se trouve pas au centre du village, mais bien à part. Bâtie au XIIè et rénovée aux XIVè et XVIIè siècles, l'édifice est sans prétention mais non dénué d'interêt ni de ce charme typique des petites églises de village.

Seconde particularité: Saint Geneys possède trois fontaines. L'une d'entre elles particulièrement intéressante, porte une inscription en latin. Les croix sont elles aussi assez nombreuses.

Encore visibles, les restes des remparts (en basalte noir) rappellent que le bourg fut autrefois fermé, vraissemblablement en 1444, suite à la guerre de Cent ans. Sur les trois portes de l'enceinte, il en reste deux.

Le "château Fayolle", entouré d'un parc témoigne du passage du Maréchal Fayolle dans le village où il résida très souvent. Le nom de Fayolle apparaît souvent à travers le village (sur une fontaine ou l'ancienne école par exemple).

Evoquons enfin une mine de fer et plusieurs centaines de tonnes d'hématite qui ont été très exploitées en 1877 et en 1923. La mine aurait peut-être été exploitée par les Gallo-Romains.